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Octobre

 

 

Annonces

Le 13 octobre 2019

A la messe de 11 heures,
nous rendrons grâce pour soeur Marie de Nazareth,
à l'occasion du 70ème anniversaire de sa mort

C'est l'occasion de découvrir cette soeur considérée comme une sainte par ceux qui l'ont connue
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29 octobre


La face cachée de la vie des moniales

Les pensées, messagères
d'un coeur malade

La clé de la guérison du cœur réside dans l’attention aux pensées. Au lieu de les considérer comme des distractions à chasser, il faut y prêter une grande attention. Une comparaison peut aider à comprendre la relation entre les pensées et notre cœur malade. Prenons un vase contenant du parfum. L'odeur qui s'en dégage suffit à faire connaître la qualité du parfum. Il en est de même pour notre cœur: les pensées sont comme le parfum qu'il répand. Des pensées mauvaises sont le signe d'un cœur dispersé, divisé sous l'emprise des vices. Au contraire, des pensées de paix sont le signe d'un cœur pétri par les vertus, unifié en Dieu. D'où l'importance capitale d'apprendre aux jeunes à discerner la qualité de leurs pensées. En y prêtant attention, en effet, nous apprenons à connaître les vices cachés qui n'émergent pas à notre conscience et qui gangrènent notre cœur. Pour cela, il faut avoir la science du médecin qui peut découvrir les maladies, grâce aux signes qu'il découvre en interrogeant et en examinant un malade. Cette approche du cœur est aux antipodes de l'introspection ou d'une analyse psychologique. Il ne s'agit pas d'explorer ce qui est caché dans le cœur, mais de porter son attention sur ce qui en émane.
Il est donc important de discerner les pensées mauvaises le plus vite possible, mais comment les percevoir? Il faut, avant tout, faire silence. La clôture, qui fait taire les bruits extérieurs, est d'un grand secours, car le silence extérieur permet de percevoir dans le cœur un autre bruit, plus sournois. C'est le bruit provenant de nos multiples pensées. Dans un premier temps, on risque de ne rien entendre, tant nous sommes habituées à leur libre va-et-vient dans le cœur. Le plus urgent est donc de fermer la porte de son cœur, car alors on découvre les pensées qui s'y bousculent pour entrer: si les pensées sont en nous, elles ne sont pas nous; elles nous sont étrangères. Nous ne sommes pas identifiées à elles, ni entièrement déterminées par elles. D’où la possibilité de lutter contre elles. Il faut apprendre à les voir venir de loin, à se tenir dehors pour combattre. Bref, il est indispensable de prendre une distance par rapport aux pensées. Mais comment?
(A suivre)

27 octobre

 

30ème dimanche
du Temps ordinaire C
Lc 18, 9-14
Un chemin d'humilité



9 Or il dit aussi cette parabole à certains qui étaient persuadés en eux-mêmes qu'ils sont justes et méprisent les autres; 10 deux humains montèrent prier au Temple, l'un Pharisien et l'autre collecteur d'impôts. 11 Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: Dieu, je te rends grâces car je ne suis pas comme le reste des humains [qui sont] voleurs, injustes, adultères, ou bien comme ce collecteur d'impôts; 12 je jeûne deux fois la semaine, je paie la dîme de tout ce que j'acquiers. 13 Or le collecteur d'impôts se tenait à distance ne voulant même pas lever les yeux vers le ciel, mais il se frappait la poitrine en disant: Dieu, sois favorable à moi, le pécheur.

14 Je vous dis, celui-ci descendit vers la maison ayant été justifié plutôt que celui-là; car tout [homme] qui s'élève lui-même sera abaissé, or celui qui s'abaisse lui-même sera élevé.


Jésus a annoncé que le Fils de l'homme viendra dans la gloire, et qu'auparavant il lui faudra beaucoup souffrir (17, 25). Il revient sur le chemin d'abaissement du Fils de l'homme en invitant ceux qui l'écoutent à mettre leurs pas dans les siens.

Luc ne précise pas à qui Jésus s'adresse maintenant. Seule l'attitude de leur cœur est décrite: les auditeurs pensent être justes grâce à l'observance de la Loi (cf. 16, 15) et méprisent ceux qui n'en font pas autant. Jésus ne dit pas explicitement qu'il s'agit des Pharisiens; il parle au cœur de chacun, l'interrogeant sur ses dispositions.
Sous forme de parabole, il met en scène un pharisien et un publicain dans le cadre de la prière. Prière est le terme qui sert de mot crochet pour rattacher l'épisode à ce qui précède.
Deux hommes, un pharisien et un collecteur d'impôts, montent au Temple qui est situé sur une petite colline. Ils viennent prier dans le lieu où Dieu habite pour être mieux exaucés.
Le Pharisien prie debout, selon la coutume, et fait une prière personnelle, intérieure, dont Jésus rapporte la teneur. Il rend grâces à Dieu pour se glorifier de sa justice qui le mettait au-dessus du commun des mortels, pensait-il. Ce n'était donc pas vraiment une action de grâces pour un don de Dieu, mais plutôt une auto-justification. Il se met en présence de Dieu pour étaler sa satisfaction de lui-même. A ses yeux, les hommes sont remplis de vices: vols, injustices, adultères, mais il fait exception. Il se compare aussi plus précisément au publicain qui prie avec lui dans le Temple. N'est-il pas un collecteur d'impôts, donc un pécheur public? Et sa prière manifeste un dédain pour les pécheurs. Puis il énumère ses bonnes œuvres qui le justifiaient à ses propres yeux et qui, objectivement, le rendaient juste d'après la Loi: le jeûne et la dîme. Pour le jeûne, il le pratique deux fois par semaine, probablement le lundi et le jeudi, ce qui est plus que la pratique habituelle. Pour la dîme, il surpasse ce que prescrit la Loi (Dt 14, 25-28): il la paye non seulement sur les prémices des fruits du sol ou des animaux, mais sur tout ce qu'il achète.
La prière du collecteur d'impôts est tout autre. Il n'ose pas s'approcher de Dieu car il se sent indigne d'être en sa présence, mais il se frappe la poitrine en signe de repentir et il implore la faveur de Dieu en se reconnaissant pécheur. Il attend tout de la faveur gratuite de Dieu, car il n'a rien à présenter qui puisse le justifier. Et il ne se compare à personne.
Jésus tire la conclusion de la parabole: un pécheur qui se repend est plus agréable à Dieu qu'un juste qui se glorifie. Il est justifié, ajusté à Dieu, sans avoir accompli les œuvres de la Loi, simplement à cause de son humilité. Jésus ne réprouve pas la justice que donne la Loi, mais il préfère le chemin plus rapide pris par le pécheur repentant.
Il voit dans l'attitude du Pharisien et du publicain une application d'un proverbe: «Tout homme qui s'élève lui-même sera abaissé; or celui qui s'abaisse lui-même sera élevé.» Chacun choisit soit le chemin de l'élévation, soit celui de l'abaissement, et le verbe utilisé est au présent. Il recevra ce qui est contraire à ce qu'il a choisi, et le verbe est alors au futur passif: c'est Dieu qui accomplira ce renversement quand il lui plaira. Ce proverbe vrai pour tout homme, se vérifie pour Jésus, comme il s'était vérifié pour le serviteur souffrant (Is 53,  7.13).
Jésus assimile la justification à une élévation: c'est Dieu qui fait monter vers lui.

24 octobre

Prier le Rosaire avec des saints franciscains

Mystères glorieux


La Résurrection

De grand matin, le premier jour de la semaine, les femmes se rendent au tombeau dès le lever du soleil (Mc 16,2).

«En proportion de ce que vous aurez eu part aux souffrances, vous participerez aux consolations», dit saint Paul. Calculez d'après cela la mesure selon laquelle la Vierge mère dut être associée aux joies de la résurrection. On doit donc tenir pour certain que son très doux fils ressuscité l'a consolée avant tous les autres (Bernardin de Sienne).

Prions pour les chrétiens qui doutent de leur propre résurrection à venir et s'interrogent sur la réincarnation. Que le Christ ressuscité redevienne leur espérance sans faille.

 

L’Ascension

Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu (Mc 16,19).

Jésus fut élevé au ciel afin d'élever la terre avec lui et de la transformer en ciel. Il a planté les cieux, c'est-à-dire sa divinité, sur la terre de notre humanité et a fondé, c'est-à-dire fermement établi, la terre de notre humanité au ciel (Antoine de Padoue).

Que le désir du ciel entraîne notre vie au travers des tempêtes et des tentations qui nous assaillent.

 

La Pentecôte

Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères (Ac 1,12-14).

Depuis le moment où elle est devenue la Mère du Fils de Dieu qui est celui qui donne l'Esprit Saint, tous les dons, les vertus et les grâces du même Esprit Saint sont accordés à travers ses mains, elle les donne à qui elle veut, quand elle veut et dans la mesure qu'elle veut (Bernardin de Sienne).

Que la Vierge Marie nous aide à accueillir l'Esprit pour que nous avancions vers l'unité de l'Eglise.

 

L’Assomption

Il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l'incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l'immortalité (1 Co 15,53).

Dieu n'a permis en aucune façon que le corps de Marie fut réduit à la corruption ou tombé en cendres. Il est donc évident que c'est en son âme et en son corps qu'elle se trouve au ciel: sans quoi elle n'aurait pas la jouissance béatifique achevée (Saint Bonaventure).

Accueille, Seigneur, tous les défunts dans ta gloire.

 

Le Couronnement de Marie

Venez  contemplez, filles de Sion, le roi Salomon, avec le diadème dont sa mère l'a couronné, au jour de ses épousailles (Ct 3,11).

La Vierge Marie a couronné le Fils de Dieu avec le diadème de la chair humaine, le jour de ses épousailles, lorsque la nature divine fut unie, comme un époux, à la nature humaine, dans la chambre nuptiale de la Vierge Marie. Aujourd'hui, le Fils a couronné sa Mère du diadème de la gloire céleste (Antoine de Padoue).

Par l'intercession de Marie, notre Mère et notre Reine, accueille Seigneur toutes les intentions de prière que nous t'avons présentées et daigne les exaucer.

22 octobre


La face cachée de la vie des moniales

Les pensées


En arrivant au monastère, on fait une étrange expérience. Nous ne sommes plus encombrées par tout ce que nous avons laissé derrière nous, mais des pensées multiples prennent la place. Désirs, jugements, sentiments, raisonnements, encombrent l'esprit. L'expérience de Dieu espérée semble mise en échec et tout semble aller de mal en pis. La tentation arrive sournoisement: est-ce qu'il ne faudrait pas mieux partir?
Paradoxalement, alors que l'on cherche à rencontrer Dieu dans une grande paix du cœur, une autre rencontre a lieu: la rencontre avec soi-même. Et un constat s'impose: nous sommes malades. Ceci est vrai de chacune, si toutefois l'on consent à rester en silence quelque temps sans se fuir.
Un ancien moine explique: «Ne nous étonnons pas de nous voir plus troublés et plus agités par nos passions au commencement de notre retrait du monde que lorsque nous étions engagés dans le monde. Car il faut que les causes de nos maladies se manifestent par leur effet, pour pouvoir recouvrer ensuite une parfaite santé. Or nos passions étaient cachées, comme des bêtes farouches et nous ne les voyons pas en étant dans le monde.»
La connaissance de ce qui encombre le cœur et la tête est un élément clef de la vie spirituelle. Ce n’est pas sans raison que nous disons au début de la messe: «Je confesse à Dieu [...] et je reconnais devant mes frères que j’ai péché en pensée, en parole et par action.» Nous péchons en pensée, souvent sans le savoir. Et pourtant, chaque fois que nous péchons, c'est par une pensée que le péché prend naissance. Il est donc indispensable de découvrir les pensées qui nous agitent à notre insu. Pour cela, il faut commencer par rechercher les signes qui nous permettront d'identifier les pensées mauvaises et faire ensuite un bon diagnostic ou plus exactement, en utilisant le vocabulaire spirituel, un bon discernement. On pourra alors chercher les causes de la maladie découverte, et enfin appliquer les remèdes salutaires. C'est un long apprentissage… qui dure toute la vie.

(à suivre)

20 octobre

 

29ème dimanche du Temps ordinaire C

Lc 18, 1-8, Le jugement

 


18 1 Or il leur disait une parabole sur ce qu'il leur fallait prier en tout temps et ne pas se décourager, 2 disant: Il y avait un juge dans une ville, ne craignant pas Dieu et ne respectant [aucun] humain. 3 Or il y avait une veuve dans cette ville, et elle venait à lui disant: Venge-moi de mon adversaire. 4 Et il ne voulut pas pendant longtemps; après cela, il [se] dit en lui-même: Et si je ne crains pas Dieu ni ne respecte [aucun] humain,5 cependant parce que cette veuve me cause du tracas, je la vengerai, de peur que, venant sans fin, elle me casse la tête.

6 Or le Seigneur dit: Entendez ce que le juge d'injustice dit; 7 or Dieu ne ferait-il pas la vengeance de ses élus qui crient vers lui jour et nuit, même s'il patiente envers eux? 8 Je vous dis qu'il fera leur vengeance avec promptitude. Mais est-ce que le Fils de l'homme, venant, trouvera encore la foi sur la terre?

Jésus continue de parler à ses disciples; il les exhorte à prier en tout temps, dans une prière ininterrompue et instante, sans se décourager. Il reprend le «il faut» utilisé pour les annonces de la passion, manifestant ainsi que cela fait partie du dessein de Dieu. Pourquoi? Une parabole va l'expliquer.

Jésus met en scène un juge sans foi ni loi. Ce juge est le type même de celui qui, ayant une autorité sur les autres, s'en sert pour les mépriser. En vis-à-vis, une veuve, figure du pauvre sans défense, à la merci des puissants. Elle demande avec insistance au juge de la venger, mais Jésus n'indique pas qui était son adversaire et ce qu'il lui avait fait. C'est la demande instante de vengeance qui est importante: la veuve réclame une punition pour ceux qui lui ont fait du tort. Mais le juge n'écoute pas la prière réitérée de la veuve, alors qu'il appartient à la fonction même du juge de faire droit aux veuves (Ps 67, 6): une femme pauvre ne l'intéresse pas. Il finit pourtant par la venger pour ne plus être importunée par elle. La prière instante de la veuve a donc vaincu l'iniquité du juge.
Après avoir exposé la parabole, Jésus demande à ses disciples de faire très attention à ce qu'a fait le juge inique et il en donne la raison (18, 6-8). Dieu vengera ses élus, il exaucera leur prière qui monte vers lui pour demander vengeance, faisant ainsi écho au psaume 93, 1-6:
«Dieu des vengeances, Seigneur,
Dieu des vengeances, parais!
Lève-toi, juge de la terre,
retourne aux orgueilleux leur salaire.

Jusques à quand les impies, Seigneur,
jusques à quand les impies triomphant? […]

Et ton peuple, Seigneur, qu'ils écrasent,
et ton héritage qu'ils oppriment,
la veuve et l'étranger, ils les égorgent,
et l'orphelin, ils l'assassinent!»

Dieu en effet, est attentif à la prière des élus — ses disciples —, à leur cri qui monte vers lui jour et nuit (cf. Si 35, 16-19), à leur prière continuelle. Il est vrai que Dieu patiente envers eux, il tarde à les exaucer (cf. Ap 6, 10), contrairement à ce que dit l'Ecclésiastique. Il ressemble en cela au juge inique qui a tardé à satisfaire la veuve. Mais si le juge a fini par céder malgré lui à la supplication de la veuve, à plus forte raison Dieu intervient-il en faveur des élus qui le supplient. Cependant nous ne savons pas la raison de ce cri: probablement une persécution. Le retard de Dieu ne doit pas être une cause de découragement: ceux qui leur ont fait du tort seront punis, Dieu fera vengeance avec promptitude. Si la réponse de Dieu tarde, sa vengeance sera prompte. Le futur donne à penser que la vengeance aura lieu lors de la venue du Fils de l'homme, ce que confirme le verset 8b: «Est-ce que le Fils de l'homme, venant, trouvera encore la foi sur la terre?», et le contexte de cette section. On peut comprendre le texte ainsi: c'est la foi qui fait crier vers Dieu, la certitude que le Fils de l'homme est dans la gloire et viendra. Mais, demande Jésus, y aura-t-il encore la foi sur la terre quand il viendra? Ce qui sous-entend: y aura-t-il encore des fidèles qui crient vers Dieu?
Les paroles de Jésus comportent une tension: les élus qui crient vers Dieu seront vengés lors de sa venue, et cela ne fait aucun doute; mais en même temps, il n'est pas sûr qu'il y ait encore des élus.

18 octobre


La face cachée de la vie des moniales

Le trouble


Il arrive souvent dans la journée que le trouble envahisse l'esprit et le cœur. Une contrariété, une parole malheureuse entendue, une surcharge de travail, une incompréhension, et bien d'autres choses qui n'ont rien à voir les unes avec les autres, en sont la cause. Si bien qu'un trouble succède à un autre trouble et peut former une chaîne continue, tout au long de la journée. Et dans le silence du monastère, le trouble s'intensifie comme dans un haut-parleur. Là encore, la réaction la plus immédiate est de pointer les causes qui l'ont provoqué. Mais cela n'avance pas à grand-chose, car en général, notre volonté n'a pas prise sur elles. Que faire? Pour sortir de l'impasse, il est bénéfique de se souvenir de ce que disait un moine du VIe siècle: «Tout ce qui trouble ne vient pas de Dieu.» Ce sont nos pensées qui sèment le trouble dans notre cœur et dans notre esprit. Ce critère de discernement est très simple et très précieux. Le trouble est donc le signe d'une tentation, alors que les apparences semblent reporter la cause sur des événements extérieurs à nous. En fait, le trouble nous envahit parce que ces événements ont fait germer une pensée mauvaise dans notre cœur. D'où ces conseils donnés par d'anciens moines: «Lutte contre les pensées qui t'apportent le trouble.» «Toute pensée, en laquelle ne prédomine pas le calme et l'humilité, n'est pas selon Dieu. Car notre Seigneur vient avec calme, mais tout ce qui est de l'Ennemi avec trouble et mouvement de colère.» Le Seigneur vient toujours dans une brise légère et sa présence ne déchaîne jamais une tempête dans le cœur.
La cause du trouble n'est donc pas dans l'événement déclencheur, mais dans la pensée que cet événement a fait naître. Cette pensée détourne de la paix de Dieu; elle n'est donc pas bonne. C'est un premier constat, qui pourtant ne suffit pas. Il restera à bien examiner la pensée pour savoir de quelle nature elle est. Cela nécessite un long apprentissage pour ne pas se tromper.
(à suivre)

15 octobre

 

Prier le Rosaire avec des saints franciscains

 

Mystères douloureux


L’Agonie

Jésus dit à ses apôtres: «Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi» (Mt 26,38).

Jésus m’a fait entendre sa voix encore plus fort dans mon cœur: «Mon fils, l’amour se vérifie dans la douleur; tu le sentiras intensément dans ton esprit et plus encore dans ton corps» (Padre Pio).

Soutiens de ta grâce, Seigneur, ceux qui mènent le combat de la foi au milieu de grandes épreuves.

 

La Flagellation

Pilate fit flageller Jésus et il le livra pour qu’il soit crucifié (Mt 27,26).

Jésus permet qu'on le déchire en lambeaux. Et nous! nous flattons notre corps... Souvent, pour lui plaire, nous offensons Dieu. Comprenons donc que si Jésus a accepté la flagellation ce fut en grande partie pour nous enseigner que le corps doit être soumis à l'âme et qu'il faut parfois le sacrifier pour le bien de celle-ci (Padre Pio).

Prions pour que la Vierge Marie nous aide dans le combat contre les passions mauvaises.

 

Le Couronnement d’épines

Avec des épines, les soldats tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête (Mt 27,29).

Lorsque Jésus veut me faire savoir qu’il m’aime, il me fait goûter les plaies de sa Passion, ses épines, ses angoisses... Quand il veut me donner de la joie, il me remplit le cœur de cet Esprit qui n’est que feu et il me parle de ses délices; mais quand il veut être aimé, lui, c’est de ses douleurs qu’il me parle (Padre Pio).

Que nous sachions, avec le secours de la Vierge Marie, accepter les humiliations en silence.

 

Le Portement de croix

Lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire) (Jn 19,17).

La plus grande preuve d’amour consiste à souffrir pour l’être aimé. Par conséquent, comme le Fils de Dieu a subi tant de souffrances par pur amour, il ne fait aucun doute que la croix qu’il a portée devient aussi aimable que l’amour (Padre Pio).

Demandons la grâce d'être patients et persévérants dans les épreuves et de les offrir en union avec le Christ qui a souffert par amour pour nous.

 

Le crucifiement et la mort de Jésus

Jésus s'écria d'une voix forte: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» (Mt 27,46).

Mon Dieu! mon Dieu! je ne sais rien dire de plus que ceci: pourquoi m’as-tu abandonné? Mes modestes efforts pour tenir bon contre cette violence et cette férocité ont été vains: je n’ai plus aucune vie qui me permette de résister. Il faut que je vive ou que je meure, c’est urgent (Padre Pio).

Nous te rendons grâces, Seigneur, pour ceux qui offrent leurs souffrances en union avec ta passion; qu'ils soient ferments d'évangélisation au cœur du monde.

13 octobre

 

 

28ème dimanche du Temps ordinaire C

Les dix lépreux (Lc 17, 11-19)

 


Le cadre géographique

11 Et il arriva pendant qu'il faisait route vers Jérusalem, qu'il passa aussi au milieu de la Samarie et de la Galilée.

Luc a présenté Jésus comme faisant route vers Jérusalem (9, 51), mais nous avons vu qu'il était toujours en Galilée, vers la frontière de la Samarie, bien qu'étant décidé à prendre la route de Jérusalem. Maintenant s'ouvre une nouvelle étape. Dans la quatrième partie de l'évangile de Luc, Jésus fait route et longe la frontière qui sépare la Galilée de la Samarie (17, 11), pour gagner la vallée du Jourdain et descendre vers Jéricho. Il se met effectivement en route vers Jérusalem, comme le montre la suite de cette partie, puis il monte à Jérusalem (18, 31); il approche de Jéricho (18, 35) et traverse cette ville (19, 1), avant d'entreprendre la montée vers la ville sainte (19, 28). Nous pouvons, selon ces indications géographiques, diviser cette parties en deux grandes étapes: 7, 12-18, 34 et 18, 35-19, 28.
Dans la première, le titre de Fils de l'homme revient six fois (17, 22.24.26; 18, 8.31) et une fois dans la seconde (19, 10). Quant au Royaume de Dieu, il est mentionné six fois dans la première partie (17, 20 [deux fois].21; 18, 16.17.24) et une fois dans la seconde (19, 11).
Mais notre analyse du texte se fera en trois parties, en fonction des thèmes abordés et non en fonction des données topographiques.

Les dix lépreux

12 Et comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre, qui se tenaient à distance 13 et ils élevèrent la voix disant: Jésus, maître, aie pitié de nous. 14 Et [les] voyant, il leur dit: Faisant route, montrez-vous vous-mêmes aux prêtres. Il arriva, pendant qu'ils s'en allaient, qu'ils furent purifiés. 15 Or un seul d'entre eux, voyant qu'il avait été guéri, retourna, glorifiant Dieu avec grande voix, 16 et il tomba sur la face aux pieds de lui, lui rendant grâce; et celui-ci était samaritain. 17 Répondant Jésus dit: Les dix n'ont-ils pas été purifiés? Or où [sont] les neuf autres? 18 Ils n'[en] furent pas trouvés [pour] retourner sinon cet étranger? 19 Et il lui dit: T'étant redressé, va: ta foi t'a sauvé.

Jésus entre dans un village de Samarie ou de Galilée; Luc ne précise pas. Dix lépreux viennent à sa rencontre: ils ont certainement entendu parler de lui. Mais ils restent à distance à cause de leur impureté (Lv 13, 46). Ils implorent la pitié de Jésus — une des rares fois où quelqu'un appelle Jésus par son nom —, ce qui est une façon de demander à être purifié. Jésus les voit mais ne les touche pas, conformément à la Loi: ce serait contracter leur impureté. Il leur donne juste un ordre: aller se montrer aux prêtres. Il emploie le pluriel, car à l'évidence, un samaritain ne pouvait aller voir un prêtre juif et vice versa. Cet ordre est une promesse de guérison qui met leur confiance à l'épreuve. En effet ce sont les prêtres qui font le diagnostic de la lèpre (Lv 13, 3) et ce sont eux qui constatent la guérison, réintégrant ainsi la personne dans la société. Les lépreux se mettent en route et sont guéris en chemin, selon la parole de Jésus. Mais un seul revient sur ses pas en glorifiant Dieu qui seul, en effet, pouvait purifier de la lèpre. Un seul revient donc, qui est un samaritain. Luc ne dit pas si les autres étaient tous des juifs ou s'il y avait d'autres samaritains parmi eux: ce qui pourrait se comprendre à la frontière entre les deux pays. L'ancien lépreux se prosterne devant Jésus et lui rend grâce.
Jésus l'interroge: Où sont passés les autres? Comment se fait-il que seul un étranger — les samaritains étaient des descendants de colons assyriens — ait rebroussé chemin? Alors il relève l'homme prosterné et lui déclare: «Ta foi t'a sauvé» (cf. 7, 50; 8, 48).
Un seul a glorifié Dieu et a eu foi en Jésus et il n'était pas juif. La foi en effet est un don gratuit, aussi gratuit que la purification de la lèpre. Accueillir Jésus dans sa vie est un don.

10 octobre

 

 

Prier le Rosaire avec des saints franciscains

Mystères lumineux

Le Baptême

Alors paraît Jésus. Il était venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui
(Jn 3,13).

Jusqu'à présent, Jésus a vécu sans apparence, comme un homme inutile et abject; mais aujourd'hui, il veut se montrer comme un pécheur, car Jean prêchait la pénitence aux pécheurs; il les baptisait, et Jésus est parmi eux; il demande le baptême en leur présence (Saint Bonaventure).

Que le Seigneur accorde aux pécheurs la grâce du repentir, la joie de la conversion.

 

Cana

Jésus répond à sa mère: «Femme, que me veux-tu? Mon heure n’est pas encore venue» (Jn 2,4).

L'heure n'est pas encore arrivée où le raisin de l'humanité, que j'ai reçu de toi, sera pressé au pressoir de la croix, afin que coule le vin qui réjouit le cœur de l'homme (Antoine de Padoue).

Que la Vierge Marie intercède pour ceux qui sont loin de la foi; que des messagers de la bonne nouvelle leur permettent de rencontrer Jésus.

 

L’Annonce du Royaume

Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait (Mt 5,1-2).

Le Seigneur Jésus, ayant appelé ses disciples à lui en dehors de la foule, alla avec eux sur la montagne, afin de les nourrir de sa doctrine. Il convenait, en effet, qu'il instruise d'abord, et avec plus de soin que le reste des hommes, ceux qu'il devait établir pour être les maîtres et les guides des autres (Antoine de Padoue).

Pour les pasteurs qui ont charge de l'Eglise: qu'ils soient fidèles à annoncer le Royaume et à inviter à la conversion.

 

La Transfiguration

Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux (Mt 17,1-2).

Le Seigneur se transfigurant en leur présence, il se montra resplendissant de gloire à leurs regards. Moïse et Élie vinrent le trouver, et ils s'entretenaient ensemble de la Passion qu'il devait souffrir. Ils lui disaient: «Seigneur, il n'est pas nécessaire que vous mourriez, puisqu'une goutte de votre sang suffit pour racheter le monde.» Mais le Seigneur Jésus leur répondit: «Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis, et il faut que je fasse de même» (saint Bonaventure).

Seigneur, par Marie, aide les chrétiens à tenir fermes au cœur du monde, dans les difficultés et les persécutions, par une vie de prière toujours plus profonde.

 

L’Eucharistie

Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi, je demeure en lui (Jn 6,56).

Ce qui me blesse le plus, c’est la pensée de Jésus dans le Saint-Sacrement. Mon cœur se sent comme attiré par une force supérieure avant de s’unir à lui le matin dans le sacrement de l’Eucharistie. J’en ai une telle faim et une telle soif, avant de le recevoir, que peu s’en faut que je ne meure d’inanition (Padre Pio).

Par Marie, nous t'en prions Seigneur, que l'eucharistie devienne toujours plus le cœur de notre vie.

8 octobre


La face cachée de la vie des moniales

C'est ma faute !


Si l'on fait bien attention à ses réactions dans la vie commune, telle sœur met les nerfs en boule à certains jours et laisse dans un calme complet d'autres jours. Pourquoi cette différence ? La cause est à chercher dans son propre cœur. Chacun porte en soi une tendance à la gourmandise, à la colère, à la vaine gloire, à l'orgueil, à la tristesse, au découragement, etc.; autant de maladies qui incubent tranquillement dans le cœur. Mais le plus souvent nous n'en avons pas conscience et nous ne pouvons donc pas remédier à un mal inconnu. La vie commune se trouve être une bénédiction pour dévoiler nos maux cachés et travailler à leur guérison. Un exemple entre mille. Je rencontre une sœur qui a la joie sur le visage, et moi je suis triste, la vie me pèse. Une pensée monte alors de mon cœur et y sème le trouble: Cette sœur est inconsciente, elle ne se rend pas compte que la vie est difficile, il faudrait bien qu'elle atterrisse dans la réalité, etc. Et le murmure s'installe dans le cœur. Mais on peut faire une autre lecture de la situation. Bienheureuse sœur qui se trouve sur mon passage! Elle arrose mon jardin avec l'arrosoir de sa joie et permet à la mauvaise graine de la tristesse et de la jalousie, de pousser dans mon jardin intérieur, ce qui me donne l'occasion de découvrir sa présence en moi et de voir qu'elle me fait du mal. Il devient alors possible de la déraciner! Au lieu de critiquer la joie de l'autre, la joie envahit mon propre cœur, parce que je peux dire: «c'est ma faute si je suis triste! Grâce à cette sœur, je peux maintenant déraciner le germe de la tristesse qui est en moi. » Cet exemple montre que l'attention aux pensées qui montent du cœur est la clé qui permet de dire en toute vérité: «c'est ma faute», et de commencer à trouver le chemin de la paix. Pourquoi attacher tant d'importance à nos pensées? Il faudra y revenir sur les pensées, il est important de se pencher sur le trouble.

(A suivre)

6 octobre

 

27ème dimanche du Temps ordinaire C

« Si vous aviez de la foi ! »
(Lc 17, 5-10)

 


Le dynamisme de la foi

5 Et les apôtres dirent au Seigneur: Augmente notre foi. 6 Or le Seigneur dit: Si vous aviez une foi comme un grain de sénevé, vous auriez dit à [ce] mûrier: Sois déraciné et sois planté dans la mer; et il vous aurait obéi.

Luc, ici encore, rattache la question des apôtres: «Augmente notre foi», à l'enseignement de Jésus qui précède. «Ils avaient écouté le Seigneur enseignant des devoirs difficiles (par exemple la pauvreté et la fuite du scandale); ils lui demandent d'augmenter leur foi, afin de pouvoir pratiquer la pauvreté (car rien n'inspire l'amour de la pauvreté comme de croire et d'espérer en Dieu), et résister au scandale par la foi». On peut ajouter à la pauvreté et à la fuite du scandale, le pardon. Il faut autant de foi pour pardonner que pour éviter d'être source de scandale. La réponse du Seigneur montre qu'il approuve la demande: la foi donne le pouvoir de laisser la puissance de Dieu agir en soi. Aussi petite soit-elle, même comme un grain de sénevé, elle possède un grand dynamisme. Un tout petit peu de foi permet de commander à un mûrier d'aller se planter dans la mer et il le fait. Jésus cherche à montrer aux apôtre la puissance de la foi, plus que de leur reprocher leur peu de foi.

Conclusion

7 Or quel est [celui] d'entre vous, ayant un serviteur labourant ou gardant [le troupeau], qui lui dira à son retour du champ: Viens tout de suite, allonge-toi [à table], 8 mais ne lui dira-t-il pas: Prépare[-moi] de quoi dîner et, t'étant ceint, sers-moi jusqu'à ce que j'ai mangé et bu, et après cela, toi, tu mangeras et tu boiras? 9 Est-ce qu'il a de la reconnaissance pour un serviteur, parce qu'il a fait les choses prescrites? 10 De même vous aussi, lorsque vous aurez fait toutes les choses qui vous sont prescrites, dites: nous sommes des serviteurs non indispensables, nous avons fait ce que nous devions faire.

Jésus conclut maintenant la section sur les relations nouvelles dont il a entretenu ses disciples. Il leur a présenté, il est vrai des choses difficiles à vivre: se faire des amis dans les cieux, en vue du salut, avec ses biens; choisir entre le service de Dieu ou le service de l'Argent; ne pas provoquer de scandales; pardonner sans limite. Mais une fois qu'ils auront observé tout cela comme de bons serviteurs qui accomplissent ce qui a été commandé par leur maître, ils doivent rester humbles, ne pas se croire dispensés de continuer à servir sans cesse. Ce que Jésus demande aux disciples, c'est ce qu'il leur est nécessaire d'accomplir pour leur salut. Le fait que ce soit difficile à mettre en pratique n'est pas une raison pour croire qu'ils peuvent s'arrêter de servir et attendre des félicitations. Le disciple de Jésus, en effet, n'a pas à se glorifier de ce qu'il fait; il accomplit simplement ce qu'il doit faire pour suivre son maître, et cela pour son propre salut: il n'est pas indispensable. Il doit avoir l'humilité de le reconnaître.

5 octobre

Nous commençons aujourd'hui, après les Vêpres, une neuvaine à Notre-Dame du Prompt Secours, jusqu'au 13 octobre, pour Simone et Serge qui désirent beaucoup avoir un enfant. Nous serions heureuses si ceux qui le peuvent se joignent à notre prière.

5 octobre


 

 

Le chapelet des Pyrénées

Beaucoup d'encre a coulé à propos du chapelet à 6 dizaines de Bernadette! Il s'avère que c'était tout simplement le chapelet des Pyrénées, dont on se servait du Pays basque à l'Andorre en passant par le Béarn, la Bigorre et l'Ariège. Bernadette était enracinée dans la piété de sa Bigorre natale où la prière pour les défunts faisait partie de la vie quotidienne.

4 octobre


 

 

Prier le Rosaire avec des saints franciscains

Mystères joyeux

L’Annonciation
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils; tu lui donneras le nom de Jésus (Lc 1,31).

Lorsque le soleil de justice, le Fils de Dieu, est entré dans la glorieuse Vierge, elle est devenue comme un arc-en-ciel brillant, un signe d'alliance, de paix et de réconciliation entre Dieu et le pécheur. (Antoine de Padoue)

Prions le Prince de la Paix pour les pays en guerre, pour la paix entre les peuples.

 

La Visitation

D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi? (Lc 1,43).

Marie porte Jésus: elle est la Vierge priante et la première missionnaire. L'Immaculée veut étendre à l'humanité toute entière les fruits de la Rédemption accomplie par son Fils (Maximilien Kolbe).

Prions pour ceux qui consacrent toute leur vie à annoncer l'évangile aux pauvres; suscite, Seigneur, des vocations missionnaires.

 

La Nativité

Le temps où Marie devait enfanter fut accompli (Lc 2,6).

L'enfantement de Marie est comparé à la rose et au lis. De même que ces fleurs, tout en répandant un parfum très agréable, ne se détériorent jamais, Marie a gardé intacte sa virginité lorsqu'elle a donné le jour au Fils de Dieu (Antoine de Padoue).

Que notre foi demeure intacte, comme celle de Marie, au milieu des tentations.

 

La Présentation de Jésus

Les parents de Jésus venaient offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur: un couple de tourterelles ou deux petites colombes (Lc 2,24).

L'offrande de Marie fut l'offrande des pauvres qui n'avaient pas la possibilité de se procurer un agneau. Tout cela manifeste l'humilité et la pauvreté du Seigneur et de sa Mère. C'est cette offrande que font au Seigneur ceux qui sont pauvres (Antoine de Padoue).

Fais en nous ta volonté, Seigneur! Nous nous y opposons, mais nous voudrions bien ne pas nous y opposer.

 

Le Recouvrement de Jésus au Temple

Au bout de trois jours, ils trouvèrent Jésus dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi: il les écoutait et leur posait des questions (Lc 2,46).

Marie retrouve Jésus: c'est la Vierge des événements incompréhensibles, acceptés avec la disponibilité d'un cœur contemplatif. Jésus commence sa mission, il enseigne le chemin du Ciel en se plaçant sous l'autorité de l'Immaculée Conception comme un fils envers sa mère (Maximilien Kolbe).

Vierge Marie, qu'en vos mains immaculées si riches de miséricorde, nous devenions un instrument de votre amour capable de ranimer et d'épanouir pleinement tant d'âmes tièdes ou égarées.

2 octobre


La face cachée de la vie des moniales

Le polissage par la vie commune


On peut réaliser de magnifiques photos de la vie commune : au chœur, au réfectoire, pendant les temps de détente. Il suffit de regarder les sites des monastères : elles sont plus belles les unes que les autres.
Mais la vie commune est aussi le lieu où s'apprend l'art de la vie monastique : elle a une face cachée. Chaque sœur de la communauté, en effet, a son passé, son éducation, sa sensibilité, ses habitudes. Vivre ensemble, c'est vivre avec d'autres qui sont très différentes, quelquefois à l'opposé de ce que l'on trouve aller de soi. On peut comparer la communauté aux galets du Gave qui deviennent lisses et ronds à force d'être frottés les uns contre les autres. La vie commune est un frottement permanent.
La présence de sœurs autour de soi suscite inévitablement au quotidien des réactions dans le cœur. Tout peut y passer : la compassion, le dévouement, le service, mais aussi la colère, la jalousie, l'orgueil, la violence, le découragement, le dépit, et bien d'autres choses encore. On peut dire alors : c'est la faute de telle ou telle sœur ; chaque fois que je la rencontre, elle a l'art de dire ce qu'il ne faut pas. Ou bien : je ne peux plus supporter son désordre, elle a toujours besoin d'une bonne derrière elle, etc., etc. Inutile de dire qu'au bout de trente ou quarante ans, la vie commune devient invivable en suivant ce chemin. C'est pourtant une occasion sans pareille de laisser son galet s'arrondir ; mais cela dépend de l'attention portée aux pensées qui se bousculent dans son propre cœur. Comment ? Ce sera l'étape suivante.

 

Le rosaire édité

Chaque mois, vous pouvez trouver sur le site un Rosaire médité.
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Chapelet de sainte Bernadette
(6 dizaines)

La tradition rapporte que lorsque la «Dame» apparut dans la Grotte de Massabielle, ...

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Neuvaine pour demander des vocations

Neuvaine pour les vocations dans notre communauté. Merci de prier avec nous.

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Diaporamas

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Rosaire médité

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Neuvaine pour demander un bébé

Neuvaine à Notre-Dame du Prompt-Secours pour demander la naissance d'un bébé par l'intercession de soeur Marie de Nazareth.

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La face cachée de la vie des moniales

Les médias font connaître l'extérieur de la vie monastique, ce que l'on peut filmer. Mais l'important échappe à la caméra. De quoi s'agit-il? Au fil des semaines, vous pourrez découvrir cette face cachée de la vie des moniales.

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